Journal d’un volontaire
Voir première partie du 04/05/2948
07-05-2948
Toutes mes excuses pour la brève absence. C’est juste qu’être ici sur cet Hercules M2, faire partie de cette mission, ce fut un peu distrayant. De plus, je n’ai jamais été dans un vol aussi longtemps auparavant et les voyages spatiaux perturbent quelque peu mon horloge interne.
Je n’avais même pas réalisé que deux jours s’étaient déjà écoulés depuis la dernière fois. Pendant ce temps, j’ai exploré chaque centimètre carré du vaisseau où je suis affecté (et au moins quelques autres où je ne le suis pas), j’ai rencontré beaucoup de gens passionnants en provenance de tout l’univers et beaucoup appris sur l’Hercules et les opérations tactiques de décollage/atterrissage, bien plus que je n’aurais jamais pu l’imaginer.
Le vaisseau semble encore plus grand quand tu es à l’intérieur. Notre Hercules (qui selon l’équipage est surnommé Mama Bird) possède un tank et un buggy tout-terrain dans sa soute, en plus des baraques de fortune que nous volontaires appelons maison.
Un membre d’équipage, un vétéran amer de la Navy nommé Abe, prétend avoir connu un gars qui a fait tenir trois Aurora dans la soute d’un M2. Bien que ça semble douteux, la taille et la capacité interne du vaisseau sont impressionnantes et j’imagine qu’il est possible d’obtenir des configurations de fret quasiment illimités, si l’on sait faire preuve de créativité.
Il est cependant évident que la soute n’a pas été conçue pour accueillir du personnel et l’un des volontaires ne cesse de demander pourquoi ils n’ont pas pu nous affecter un Starliner spécialement pour nous. Abe dit que Charon III n’est pas un endroit pour un Starliner, et pour une fois, je veux bien le croire.
Je dois couper court, car les sirènes retentissent. Nous allons entrer dans l’atmosphère de Charon d’un instant à l’autre. Nous avons fait des exercices pour nous assurer que nous sommes prêts si le vaisseau prend feu. Tout cela devient très réel, très rapidement, mais être sur le Mama Bird me fait me sentir en sécurité et assez curieusement, presque à l’aise. Pour ma part, je suis presque heureux d’avoir sacrifié les commodités d’un Starliner pour la robustesse apparente d’un Hercules M2.
merci pour la traduction.
Pour info, il est maintenant possible d’acheter un Hercules.
Le C2 est à 327.60€
Le M2 est à 524.16€
Le A2 est à 764.40€